Le CCIF, fleuron de la nouvelle extrême droite française, par Naëm Bestandji

Dès les années 1930, l’antisémitisme frériste grandissait à mesure de l’augmentation du nombre de réfugiés juifs fuyant l’Allemagne nazie. Je parle bien d’antisémitisme, pas seulement d’anti-sionisme. Entre autre exemple, le journal de la confrérie Al-Nadhir, tenait une rubrique régulière intitulée “La menace juive en Égypte” dans laquelle il publiait les noms et adresses des propriétaires des entreprises juives, ainsi que des journaux prétendument juifs à travers le monde ; tout le mal était attribué au “péril juif”. (11). En 1938 au Caire, lors de la “Conférence parlementaire pour les pays arabes et musulmans” en soutien à la Palestine, les Frères musulmans avaient assuré la distribution de la version arabe de “Mein Kampf” et des “Protocoles des Sages de Sion” (12).