On leur dit : « Voilà des gens vers qui tu peux aller. Tu peux aller vers des chibanis, tu peux aller au Louvre voir le département des arts islamiques avec d’autres personnes »… Car les activités culturelles, c’est aussi cela qui permet de structurer un groupe, qui aura alors une histoire commune, des intérêts communs. Cet aspect est primordial : il faut la prise en charge individuelle, mais aussi leur donner d’autres groupes vers lesquels aller car quand ils rentrent dans la radicalisation, ils se coupent de leurs familles, de leurs copains, de tout.
« En prison, paroles de djihadistes », diagnostic sur la radicalisation
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Un membre des Forces démocratiques syriennes retire un drapeau de l'Etat islamique à Tabqa, près de Raqa, en Syrie, en avril 2017. Crédit : DELIL SOULEIMAN / AFP