« En prison, paroles de djihadistes », diagnostic sur la radicalisation

Ce que j’ai constaté, c’est que leur rapport est donc mythologique. Ce qu’ils connaissaient surtout de l’islam, c’était les contes et légendes des Salaf Salih, ils savaient par exemple que tel combattant avait fait telle chose, que dans tel combat le Prophète avait fait telle chose pour gagner victoire… Il y avait donc vraiment cette idée de construction de soi dans une aventure héroïque, le tout pour une cause, dans leur esprit avec un grand “C”. Mais une cause assez vide : ils ne savent pas vraiment à quoi elle renvoie.