« En prison, paroles de djihadistes », diagnostic sur la radicalisation

En 2015, quand les attentats ont éclaté à Paris, beaucoup de collègues psychologues et psychiatres ont commencé à parler de “radicalisation”, de djihad, etc, mais ces collègues-là n’avaient jamais rencontré un seul djihadiste. Ils parlaient donc de manière purement théorique, laquelle était parfois complètement décalée avec la réalité et avec ce que disaient les jeunes adultes que je rencontrais et suivais en détention.