« En prison, paroles de djihadistes », diagnostic sur la radicalisation

Elles proposent des actions individuelles, mais elles réfléchissent aussi beaucoup à faire des actions de groupe. Je pense par exemple à une association qui organise des visites au Louvre ou au Quai Branly avec des jeunes radicalisés, quelques personnes de l’assoce, mais aussi des « chibanis », c’est-à-dire les grands-parents, les vieux musulmans.

Ces chibanis étaient tout sauf radicalisés, et ils avaient des interactions avec ces jeunes, tout comme les membres de l’assceo. Et leur discours n’était pas leur dire “tu n’as rien compris à l’islam, tu as tort de te radicaliser”, mais c’était “il y a des choses que tu ne connais pas, donc on va te les transmettre, te les montrer”. C’est un exemple qui fonctionne très bien. Et surtout, ce qui est intéressant c’est que ce travail de réinsertion est fait pour l’individu dans son individualité mais aussi avec des groupes de gens.