Dans “En prison, paroles de djihadistes”, le psychiatre et docteur en philosophie Guillaume Monod, qui travaille aussi dans une maison d’arrêt en région parisienne, publie plusieurs témoignages de cette “nouvelle catégorie de détenus”, rencontrés en consultation.
C’était il y a un peu plus de trois ans : le 13 novembre 2015, à Paris et Saint-Denis, 130 personnes étaient sauvagement assassinées et plus de 400 blessées par des terroristes membres de Daech. Quelques mois auparavant, en janvier 2015, c’était l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, l’Hyper-Cacher de Vincennes et une policière de Montrouge qui endeuillaient le pays.