En 2015, quand les attentats ont éclaté à Paris, beaucoup de collègues psychologues et psychiatres ont commencé à parler de “radicalisation”, de djihad, etc, mais ces collègues-là n’avaient jamais rencontré un seul djihadiste. Ils parlaient donc de manière purement théorique, laquelle était parfois complètement décalée avec la réalité et avec ce que disaient les jeunes adultes que je rencontrais et suivais en détention.
« En prison, paroles de djihadistes », diagnostic sur la radicalisation
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Un membre des Forces démocratiques syriennes retire un drapeau de l'Etat islamique à Tabqa, près de Raqa, en Syrie, en avril 2017. Crédit : DELIL SOULEIMAN / AFP