Et avance la thèse selon laquelle le rapport des djihadistes à la religion serait avant tout celui d’un “héroïsme mythologique”, avant d’être politique ou théologique. Par téléphone, l’auteur a répondu aux questions des Inrocks.
Pourquoi avez-vous souhaité consacrer un ouvrage aux “paroles de djihadistes” en prison ?
Guillaume Monod – Il y a beaucoup d’ouvrages de sociologues, psychologues, anthropologues ou encore de journalistes sur la radicalisation, le djihad, les attentats de Paris… Mais, en réalité, hormis ceux de quelques journalistes et de un ou deux sociologues, il n’y a quasiment pas de livres qui recueillent la parole de ces djihadistes et la présentent directement. C’était donc important de le faire.