Précisément, vous dites : « Ils ne sont pas tombés du ciel ». C’est tout l’objet de votre travail.
Ce que j’essaie de faire, c’est de retracer les différents moments historiques, sociologiques, théologiques aussi, à partir desquels les textes deviennent « bibliques ». Ce terme est d’ailleurs un peu anachronique. Ces écrits répondent à toutes sortes de questions. Il y a un peu de tout, des narrations, des poèmes, des textes de lois ou de sagesse, des annales royales et même des textes de simple distraction. Ils ne tombent pas du ciel. Ils sont nés de la volonté ou des besoins d’un groupe humain d’avoir des narrations, des distractions, des poèmes, etc.