Naëm Bestandji : « En luttant contre l’islamisme, on lutte aussi contre l’extrême droite »

Le problème, c’est que les musulmans modérés, progressistes, sont peu entendus. J’ai fait la promotion d’une intellectuelle tunisienne qui est progressiste et musulmane. Il y a eu des commentaires sur Facebook qui disent : « Les progressistes, ils veulent déformer le Coran » et « Finalement, ceux qui ont tous compris, ce sont les salafistes, puisque de toute façon l’islam est rétrograde ».  Ce sont des discours d’extrême droite que les gens ne réalisent pas. Ils n’arrivent pas à comprendre que dans le mot « musulman », il y a différents courants, pas que des intégristes.