Areski, Roger, Georges, Mohamed et les autres : la mémoire de l’usine Renault

Roger : C’est important de cultiver la mémoire personnelle et collective. Pour la majorité des gens, Renault Billancourt était mythique grâce à nos acquis sociaux. On a notamment empêché nos ministres de l’époque de dormir, comme par exemple Jacques Chaban-Delmas qui déclarait « Quand Renault éternue, c’est la France qui s’enrhume ». On était très médiatisé à l’époque. C’est important de se souvenir de ces luttes, surtout en ce moment où le mouvement ouvrier est décrié. Il faut savoir qu’en 1962, nous avons été les premiers à obtenir la 4ème semaine de congés payés.

Plus jeune, quel type de métier souhaitiez-vous exercer ?

Georges : J’aurais aimé être ingénieur, mais je ne savais pas si j’en étais vraiment capable. Finalement, j’ai réussi et je ne regrette pas d’avoir travaillé  à Renault Billancourt.

Pouvez-vous nous expliquer votre arrivée en France ?

Regard sur le passé