Areski, Roger, Georges, Mohamed et les autres : la mémoire de l’usine Renault

Ariski : Il y avait très peu de femmes dans notre usine. Mais effectivement, les hommes gagnaient plus qu’elles car notre travail était considéré comme plus difficile. Cette discrimination est encore présente chez Renault, notamment au niveau du montant des retraites.

les conditions de certains ouvriers sont parfois précaires. Est-ce que vous même vous vous retrouvez dans cette difficulté ?

Roger : Quand on est ouvrier ce n’est pas facile mais ça n’avait rien à voir avec aujourd’hui. À l’époque, il y avait du travail et se faire embaucher était une chose facile.

Comment avez-vous lutté pour vos droits ?

Roger : Quand Ariski arrive chez Renault, il existe 15 salaires pour les OS (ouvrier spécialisé). En effet, l’ouvrier était payé par rapport à la machine sur laquelle il travaillait, c’était la rémunération par étude de poste. Donc la bataille a été rude.