Focus sur les « repats », ces enfants d’immigrés qui partent vivre sur les terres de leurs parents

Sans être exhaustive, l’analyse des parcours des Français de l’étranger, qui font la démarche (facultative) de s’enregistrer auprès du consulat à leur arrivée dans le pays d’accueil pourrait indiquer une tendance. Mais le ministère de l’Europe et des affaires étrangères « ne dispose pas de statistiques sur ces personnes », indique une source diplomatique.

Pas de chiffres officiels sur les « repats » mais un sondage qui donne des tendances

S’il est impossible d’obtenir des chiffres officiels illustrant cet engouement, il est pourtant bien réel : près de 40 % des membres de la diaspora sont prêts à rejoindre le pays d’origine immédiatement, et même 71 % dans un délai de dix ans, selon un sondage Innogence consulting pour Intelcia réalisé auprès de 800 personnes en décembre 2019. Parmi eux, les membres de la diaspora d’Afrique subsaharienne sont plus nombreux (58 %) que ceux originaires du Maghreb (42 %). Les jeunes sont les plus enclins à vouloir s’installer ou se réinstaller en Afrique immédiatement : 45 % des 24-27 ans. Et souvent avec succès puisque selon un autre sondage, soutenu par l’association AfricaFrance et mené par Avako Group en 2017, 93 % des repats interrogés sont satisfaits.