Focus sur les « repats », ces enfants d’immigrés qui partent vivre sur les terres de leurs parents

La relation avec la famille sur place, un poids pour certains

Pour certains, c’est avec les proches que c’est plus compliqué que prévu. « La mentalité malienne assez différente de la mienne : on ne se comprend pas, constate un jeune dirigeant. J’ai l’impression qu’ils me voient comme un portefeuille sur pattes, de devoir me battre pour payer le prix normal ou qu’on me rende la monnaie. La famille d’ici réclame sans cesse de l’argent, encore plus que lorsque j’étais en France. Dans mon business plan, je disais que ma famille était ma force mais c’est en fait ma faiblesse. »