Et les obstacles sont nombreux. Pour les déminer, l’association tient une permanence mensuelle, en ligne par temps de Covid. Ceux qui sont passés par là partagent leur expérience et préparent les esprits pour que les nouveaux ne tombent pas dans les mêmes écueils.
« Les difficultés sont quasiment toutes liées au choc culturel, même si on pense avoir certains codes, confirme Yasmine Cissé, métisse de parents maliens et slovaques, 27 ans, qui a quitté Paris pour créer son agence de communication à Bamako il y a sept ans. On peut être dérouté par des situations, par exemple certaines blagues sur les noms de famille qu’on peut trouver très déplacées dans un milieu professionnel quand on a grandi en France. Mais on peut aussi tourner le jeu à notre avantage. »