Des comportements résumés, « à tort », disent les chercheurs, à une forme de dépolitisation, ce dont ils ne relèvent pas. « Les jeunes témoignent d’une forte défiance envers le système politique et ses représentants, observe Anne Muxel, directrice de recherche au CNRS. Mais leur confiance démocratique résiste au développement d’une citoyenneté de plus en plus critique. C’est dans cette posture paradoxale qu’ils deviennent citoyens, et cela les pousse à des mobilisations marquées, parfois radicales, à la recherche de résultats immédiats. »
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