Les jeunes se (re)mobilisent : un vent nouveau souffle sur l’engagement

« C’est le résultat qui prime »
Avec la crise liée au Covid-19, son « activisme » s’est « simplement » trouvé d’autres supports, explique-t-il. « S’engager sur le terrain, s’engager sur Internet : ça ne change pas grand-chose pour moi ; c’est le résultat qui prime. »

Zoé Faucher, 21 ans, revendique, un peu dans la même veine, un « féminisme 2.0 ». Son engagement la fait graviter autour de plusieurs associations et collectifs (les « colleuses », #noustoutes, Bon Chic Bon Genre), et « inclut toutes les minorités de genre et les minorités ethniques », explique l’étudiante à Sciences Po Lille. Dans la rue, à l’école, comme sur les réseaux sociaux, « c’est au quotidien que je partage des informations, argue-t-elle, au quotidien que je m’engage, en paroles et en actes. Ça fait partie de moi, ça n’a rien d’une activité en plus ou d’une obligation ».