Les jeunes se (re)mobilisent : un vent nouveau souffle sur l’engagement

« Ils sont mobilisés suivant les modalités et les codes de leur temps, analyse aussi Geoffrey Pleyers, chercheur au FNRS – le pendant belge du CNRS. Ils “sont” écolos, ils “sont” féministes, ils “sont” antiracistes… Ils tendent à incarner la cause, plutôt qu’à se définir comme militants de telle ou telle cause. »
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Cette mobilisation s’ancre davantage dans le quotidien qu’elle ne s’affiche collectivement : on mange autrement ; on s’éclaire, on se lave, on se déplace autrement ; on achète des vêtements d’occasion ; on partage les « écogestes »… « C’est l’activité menée personnellement qui est au centre de l’engagement », résume un autre observateur de la vie associative, Philippe Maguin. Avec la conviction que chacun, en montrant l’exemple dans sa vie de tous les jours, peut contribuer au changement.