Cette enquête confirme la tendance à la hausse de l’engagement bénévole : celui-ci a concerné 40 % des jeunes, avec une évolution positive pour la troisième année consécutive. La participation à des manifestations, à des grèves ou à des occupations a progressé chaque année de 2 points entre 2017 et 2020, pour impliquer 19 % des jeunes.
Agir autrement
Toutes les formes d’engagement ne suivent pas cette tendance. Ainsi de la « concertation publique », exercice cher à la Macronie, qui n’attire pas – ou peu – les plus jeunes. On l’a vu lors du mouvement des « gilets jaunes », dont ils sont restés en retrait ; idem du grand débat national lancé dans la foulée. Leur adhésion à un parti est également marginale et orientée à la baisse. Ce n’est pas une découverte : l’élection de 2017 est passée par là, marquée par le fort abstentionnisme des jeunes autant que par leur vote protestataire, aux deux bords de l’échiquier politique.