La crise sanitaire, responsable de la détresse de toute une frange de la jeunesse, a – comme dans toute la société – suscité un élan de solidarité. « Les inégalités qui explosent autour de moi, ça m’a ouvert les yeux », rapporte Sarah Blondel, 20 ans. Cette étudiante en droit à Dijon a profité de son année de césure pour s’engager en service civique dans les rangs de l’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV). Deux heures par semaine, elle accompagne un collégien de 12 ans. Soutien scolaire mais aussi sorties au parc ou à la bibliothèque : « Lui y gagne en confiance en soi, et moi je me sens utile. »
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