La santé du détenu se dégrade au fil des mois. Il maigrit à vue d’œil, selon Chloé Chalot. « Il n’allait plus à la douche, au sport, à la promenade, il s’est replié sur lui-même », rapporte-t-elle.
Je sentais qu’on ne lui laissait pas sa chance et qu’il n’avait aucune possibilité de prouver le contraire de ce qu’on lui imputait.à franceinfo
Lors de son procès en première instance, en juin 2017, il se cache sous le banc. La direction de la maison d’arrêt finit par lever l’isolement au bout de onze mois, en septembre 2017.
L’isolement peut avoir des « effets psychologiques très lourds et engendrer des situations de détresse très forte », observe Laurence Blisson, juge d’application des peines et membre du Syndicat de la magistrature.