Selon le Comité interministériel de la prévention de la délinquance, «les femmes, longtemps reléguées au second plan et cantonnées au rôle de mères nourricières des futurs moudjahidines, ont pris une part de plus en plus active dans les attaques djihadistes».
Le regard des autorités a changé: les femmes sont passés d’un statut de «victimes» –un biais de genre dénoncé par le journaliste David Thomson– à celui de menaces. Désormais, comme les hommes, toutes sont judiciarisées, incarcérées ou placées sous contrôle judiciaire.