Ce qui pousse les jeunes à la radicalisation islamiste (et à en sortir)

Malgré les défaites en Irak et en Syrie, la propagande fonctionne toujours. Katia Mebtouche, directrice d’Artemis, évoque le cas de jeunes qui souhaitent se rendre dans d’autres pays, notamment en Égypte. Elle explique qu’une mineure prise en charge par l’association avait «reçu 2.000 euros sur son compte, venus de nulle part».

Dans cette guerre d’influence, les femmes sont ciblées autant que les hommes. Wassim Nasr, journaliste à France 24 et auteur d’État islamique, le fait accompli, observe: «Désormais, le groupe appelle les femmes à commettre des attentats sur le sol européen. Ils ont même diffusé une vidéo montrant des femmes au combat en Syrie, ce qui est totalement contraire à leur idéologie, en arguant qu’il s’agit de combats défensifs et que dans ce cas-là, les femmes peuvent se battre. Je pense toutefois que la logistique ne suivra pas».