Ce qui pousse les jeunes à la radicalisation islamiste (et à en sortir)

«Tout le monde veut sentir la puissance de sa vie, se sentir exister.» Ces mots sont ceux de Yaseen Berouini, 30 ans, doctorant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et collaborateur du centre Analyses des islams politiques et des radicalisations (AIPER), dirigé par la chercheuse Amélie Chelly. Un premier élément de réponse à cette question douloureuse: pourquoi tant de jeunes Françaises et Français basculent-ils dans l’extrémisme, jusqu’à rejoindre l’organisation État islamique?