Ces parcours meurtris poussent certaines femmes à envisager le djihad. Pour Zohra Harrach N’Diaye, la raison en est simple: «La question de l’atteinte au corps revient beaucoup chez les filles. Des gamines qui, à 16 ans, tournent dans des chambres d’hôtel, c’est terrible. Elles peuvent revivre le même mécanisme en zone de conflit, avec des types qui parlent de Dieu, mais les réduisent à néant. Dans les quartiers, certaines jeunes femmes ont comme on dit “tourné”, elles ont cette réputation. Alors lorsque certains viennent leur promettre l’expiation, la pureté, la purification, elles veulent y croire».
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