Lors de ses recherches, notamment à la prison de Fleury-Mérogis, elle a découvert cet aspect: «Ces femmes sont souvent en colère contre l’instrumentalisation de leur corps dans notre société. L’un des points communs, peu raconté et qui éclaire cette colère, c’est qu’elles viennent souvent de familles très conflictuelles. L’immense majorité de celles qui sont incarcérées ont été victimes d’abus sexuels dans l’enfance ou la jeunesse. Pour l’instant, j’ai le sentiment que cette dimension n’a pas encore été réellement prise en charge, d’autant plus que les enquêtes sur les femmes ont surtout été menées par des hommes».
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