Parmi les 170 personnes prises en charge, en comptant les familles, beaucoup sont des filles mineures. Certaines, aux vies très violentes, présentent une grande vulnérabilité. «Elles cherchent alors à trouver du réconfort, parfois dans les bras d’hommes.» Elle aussi constate que «les causes de la radicalisation sont multifactorielles, avec les mêmes facteurs de vulnérabilité».
Pour cette femme engagée, «il s’agit toujours de trajectoires d’humiliés, de personnes qui présentent des vulnérabilités massives et que personne n’a aidées. À tel point qu’elles deviennent des proies pour des extrémismes de tout genre: le grand banditisme, le trafic de drogue, la prostitution, la toxicomanie».