La grande majorité sont des converties et convertis –des conversions pour la plupart mal accompagnées. «Ils vont chercher à être plus pratiquants que les autres. Beaucoup sont attirés par le salafisme et se mettent ensuite à consulter des sites en lien avec l’organisation État islamique.»
Ses équipes, des binômes psychologue – éducateur ou éducatrice spécialisée, constatent également «une rupture générationnelle dans les mosquées, entre les imams de la première génération et les jeunes en quête identitaire». Afin de lutter contre cet islam rigoriste, Artemis travaille sur la formation des cadres religieux, notamment au numérique.