Dans ce combat intérieur, «la frontière entre délinquance et radicalisation est mince. Lorsque l’on est en sécession avec la République, sa famille, l’école, la loi, on recherche un cadre à tout prix», analyse Yaseen Berouini.
La frontière entre salafisme et djihadisme s’avère elle aussi tout aussi ténue: «Certains, déçus par le salafisme, peuvent basculer vers le djihadisme». Un basculement accéléré par la présence «de mini-cellules de recruteurs pour le djihad infiltrés au sein du vivier salafiste, et qui ciblent les plus vulnérables».