Dans ton parcours, il y a un côté débrouille. C’est important pour toi ?
Ma vie c’est de la débrouille. J’ai fait un bac pro, j’ai réussi à devenir romancier, je vis de mes bouquins. J’écris des scénarios, j’ai pas fait la Fémis. Les gens voient que j’ai la dalle, que je suis réactif. Je suis capable de m’adapter rapidement à tous les milieux, je chope vite les codes. Mais le plus important, c’est de passer de la débrouille à la professionnalisation. La débrouille, c’est une passerelle pour accéder quelque part. Il faut du recul sur une situation et avancer pas à pas vers les activités qui te garantissent des revenus. Et surtout, tout faire pour ne pas revenir en arrière.