Rachid Santaki : « Il faut passer de la débrouille à la professionnalisation »

*Argot : Ton père était boxeur, tu as toi-même été éducateur en boxe Thaï. Qu’est-ce qui te reste de la boxe ?

Rachid Santaki : La boxe, c’est pas un savoir que t’apprends et que tu gardes dans un coin de la tête. C’est une école de la motivation, de la détermination. J’étais à la salle hier soir. C’est quelque chose qui m’entretient, plus mentalement que physiquement parce que je kiffe la gamelle, je suis un gros mangeur ! Mais ça fait partie de mon hygiène de vie, de mon quotidien. C’est aussi une manière de faire face à ses peurs, c’est un formidable outil de remise en question et ça sert toujours.