Pierre Henry : « Il faut mener le combat de l’ouverture à l’autre »

Revenons à France terre d’asile. Sur quelle base avez-vous dirigé cette organisation ?

P. H.Première chose : j’ai toujours eu en tête l’intérêt de l’usager. D’autre part, il faut savoir que France terre d’asile est financé à 99 % par l’État. Cela ne signifie pas que nous soyons dépourvus d’indépendance.

Mais tout de même, vous avez souvent été considéré comme le bras armé de l’État…

P. H.Pour ma part, je n’ai jamais considéré l’État comme un adversaire, mais comme un partenaire. Et je n’ai pas constaté que la confrontation frontale avec les pouvoirs publics amène des progrès pour les étrangers.