Pierre Henry : « Il faut mener le combat de l’ouverture à l’autre »

Pour finir, je vais convoquer votre mémoire. Quel a été votre meilleur souvenir pendant ce quart de siècle ?

P. H.L’accueil des Kosovars à la fin des années 90 a suscité une mobilisation extraordinaire dans toute l’Europe. Des années plus tard, je croise un jour, dans la rue, un réfugié. Il me dit : « Bonjour. Vous ne me reconnaissez pas, mais vous m’avez ouvert la porte et maintenant, je suis là avec ma famille. » C’était très émouvant.