Pierre Henry : « Il faut mener le combat de l’ouverture à l’autre »

Et en France, comment ça s’est passé ?

P. H.Les politiques surfent sur les grands mouvements de l’opinion. Autre problème : dans le personnel politique, il existe très peu de responsables politiques qui travaillent sur la question migratoire. C’est trop souvent le café du commerce, avec la toute-puissance des émotions. Dans l’opinion publique, il n’est pas très porteur électoralement de se présenter avec l’étiquette de spécialiste des questions migratoires.