« La radicalisation ne se fait pas que sur internet, c’est un mythe »

Avant la chute du gouvernement belge, le ministre de l’Agenda numérique, Alexander De Croo, avait promis de libérer du budget pour combattre la désinformation en ligne. Quels conseils lui donneriez-vous ?

Il doit se rendre compte que le nombre de personnes influencées par les campagnes de désinformation est faible. Toutes les études de ces cinq dernières années confirment que ces soi-disant bulles de filtres sont un phénomène limité auquel pas plus de 10% de la population est sensible. Cela ne veut évidemment dire qu’il faut l’accepter. Nous ne savons actuellement pas qui sont ces gens et pourquoi ils pensent différemment. Pour l’instant, il est impossible de résoudre ce problème.