« La radicalisation ne se fait pas que sur internet, c’est un mythe »

Ben O’Loughlin est professeur en relations internationales à l’Université de Londres et conduit des études sur la désinformation et la radicalisation en ligne. Lorsque le combat contre le terrorisme s’est enflammé après les attentats du 11 septembre 2001, O’Loughlin a reçu la mission officielle de décrire le phénomène de radicalisation sur internet. Il a conduit ses recherches avec l’aide de groupes de discussion, où les scientifiques ont interviewé longuement et de façon approfondie, des gens qui consommaient de la propagande d’Al-Qaeda. Ensuite, il a tenté de découvrir les raisons de cette attirance.