« La radicalisation ne se fait pas que sur internet, c’est un mythe »

Je comprends que l’OTAN agisse de la sorte. La Russie s’adresse aux russophones installés dans les états baltes. Pour cette raison, ils se sentent menacés. Dans les états baltes, la population est persuadée que les tanks russes traverseraient la frontière si l’OTAN ne les protégeait pas. Néanmoins, l’OTAN doit se rendre compte que cette stratégie de communication ne résoudra pas le problème.

De plus, il y a le risque d’institutionnalisation. À partir du moment où ce genre de centre s’installe, une dynamique se met rapidement en place : il faut continuer à le financer, autrement il s’affaiblit. Beaucoup de Russes ne verraient aucun problème à voir plus de rivalité s’installer entre eux et l’Occident. Cela leur assure une légitimité, comme pendant la Guerre Froide.