« un an de colère », récit du journaliste de l’AFP qui a couvert le drame des Rohingyas

Rohingya refugees protect themself from the rain in Bangladesh's Balukhali refugee camp on September 17, 2017.17 septembre 2017. Camp de réfugiés de Balukhali. Bangladesh. (AFP / Dominique Faget)
Rohingya Muslim refugees shelter in cement pipes at Kutupalong refugee camp in the Bangladeshi district of Ukhia on September 20, 2017.20 septembre 2017. Camp de réfugiés de Kutupalong. Bangladesh. (AFP / Dominique Faget)

Des viols brutaux. Des incendies volontaires. Des bandes bouddhistes armées de machettes accompagnant les troupes régulières pour traquer les Rohingyas fuyant dans la jungle. Et le massacre aveugle d’hommes, de femmes et d’enfants.

Il est vite apparu improbable, et ça le reste aujourd’hui, que tout cela ait été le fruit d’une ruse bien coordonnée de la part d’une minorité opprimée et largement illettrée.