« un an de colère », récit du journaliste de l’AFP qui a couvert le drame des Rohingyas

Myanmar-RohingyaUn vieillard rohingya est porté au Bangladesh après une traversée en bateau (Photo courtesy of Nick Perry)

La Birmanie a dit à l’époque que les Rohingyas brûlaient leurs propres maisons et inventaient des histoires de brutalités pour s’attirer la sympathie de la communauté internationale.

Une version difficile à croire. A mon premier jour à la frontière, alors que des réfugiés frappaient aux vitres de notre voiture en mendiant de l’eau et de la nourriture, un homme est passé en courant avec dans les bras un enfant à la peau noire et rose de brûlures.

« Qui pourrait faire une telle chose à son propre enfant ? » me suis-je demandé en le voyant disparaitre dans le chaos environnant.