Par ailleurs, les autorités locales n’ont pas hésité à coopérer avec d’anciens djihadistes dans leur stratégie de lutte contre le terrorisme. Ainsi, l’ex- membre du GIA et fondateur du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), Hassan Hattab, a été coopté par les services de sécurité dans le but de déjouer des actions terroristes.
Cette politique de réinsertion sociale et professionnelle, facilitée en grande partie par la hausse exceptionnelle des cours du brut du début des années 2000, semble – au moins à court terme – avoir porté ses fruits. Bien que la salafisation de la société soit une réalité régulièrement déplorée par les intellectuels algériens, le niveau de la violence à l’intérieur du pays a considérablement diminué.