Radicalisation et désengagement : les leçons de la « décennie noire » en Algérie

Beaucoup de djihadistes avaient une pratique religieuse très limitée. Ce constat d’une faible orthopraxie religieuse (au moins avant leur départ sur zones de combat) semble encore plus vrai si l’on se focalise sur les parcours de vie des djihadistes passés à l’action violente sur le territoire national (frères Abdeslam, frères Kouachi…).

Les idées djihadistes se sont déployées de manière horizontale via des espaces de rencontre et de socialisation extrêmement variés (Internet, prisons, halls d’immeubles, clubs de sport..). Ceci a eu pour effet de diluer le phénomène sur l’ensemble du corps social, le rendant par là même difficilement détectable par les services de renseignement.