Radicalisation et désengagement : les leçons de la « décennie noire » en Algérie

Celui-ci s’est appuyé sur une double stratégie à la fois répressive et inclusive, mixant une politique d’éradication des islamistes violents avec des dispositifs de réinsertion sociale pour ceux n’ayant pas commis de crimes de sang (assassinat, meurtre..) et de viols.

Hassan Hattab, l’ancien chef islamiste « retourné » par les services algériens.Wikimedia

En effet, la loi sur la Concorde civile, adoptée le 8 juillet 1999, par référendum prévoyait l’abandon des poursuites judiciaires contre les islamistes qui déposeraient les armes, non coupables de crimes de sang, de viols et d’attentats à l’explosif dans les lieux publics. Cette initiative aurait permis de désengager plus de 6 000 islamistes des maquis algériens.