Pour Axelle Davezac, directrice de la Fondation de France, l’essentiel reste la réactivité :
« Pour agir efficacement, il faut engager très vite les premières actions, travailler différemment et se réadapter en permanence : trouver les bons relais et repérer les acteurs les plus à même de répondre aux besoins à un instant T. »
Une stratégie évolutive, donc. Les financements structurels aux associations prennent alors une importance capitale, leur permettant de traverser la crise. C’est d’autant plus le cas pour les organisations éloignées du cœur de l’urgence qui, moins visibles dans l’espace médiatique, risquent de se faire oublier. D’abord individuelle, la philanthropie gagne à s’inscrire dans une dynamique collective pour répondre aux besoins de manière complémentaire et efficace.