
Nous y sommes. Il existe une troisième forme de stigmatisation, plus insidieuse que les précédentes, une stigmatisation « positive » celle-là, qui consiste à vouloir montrer en priorité « le bon côté de la banlieue ».
Combien de fois avons-nous dû expliquer que, non, notre rôle n’est pas davantage d’accabler ces territoires que d’en vanter la richesse, d’en souligner les potentialités, d’en exalter le dynamisme ou encore d’en révéler les « talents cachés »?