Pour chacune de ces agressions, les victimes sont pointées par certains comme étant les coupables, à l’instar de la jeune femme agressée à Tanger, dont la tenue vestimentaire a été jugée provocante, alors qu’elle ne portait qu’un jean et un tee-shirt.
Voilà des années que médias, associations et ONG s’alarment des violences faites aux femmes au Maroc. Mais il n’y a pas encore eu d’électrochoc au sein des pouvoirs publics et de la société marocaine. Malgré les manifestations qui se sont déroulées ces derniers mois dans plusieurs villes du pays pour dénoncer « la culture du viol ». Malgré les fontaines qui ont viré rouge sang sous l’action des militantes féministes du mouvement MALI pour réveiller les consciences. Malgré l’onde de choc de l’affaire Weinstein qui n’a pas épargné le Maghreb.