À mon sens, l’un des catalyseurs le plus important, et qui expliquerait ces violences, est la répartition traditionnelle de l’espace, qui pèse encore de tout son poids. L’identité sexuée et la place différente des hommes et des femmes restent perçues comme légitimes. L’espace public relève toujours d’une territorialité masculine et la présence des femmes n’y est pas tout à fait reconnue.
Chefchaouen, Maroc, 2016 © Rachida El Azzouzi
Violences sexuelles, discrimination sociale, inégalités devant l’héritage… À l’exception de très timides avancées, la situation des femmes au Maroc n’est guère réjouissante. Comment promouvoir l’égalité de droit entre les sexes dans des sociétés marquées par des mentalités patriarcales réfractaires au changement ?