Ces dernières ne peuvent pas avoir des loisirs individuels nocturnes, sauf si c’est dans un cadre familial. Leur fragilité « naturelle » est très enracinée dans l’esprit de nombreuses femmes et c’est un prétexte à l’attachement au privé. Quand on interroge les femmes sur leur fréquentation de l’espace public la nuit, on retrouve des expressions telles que « limites », « contraintes », « peur », « pas à leur place », « ce n’est pas une chose normale », « c’est illicite », « transgression des normes sociales »… La nuit, les femmes sont toujours considérées comme étant « coupables ». D’ailleurs, elles sont également sujettes à des contrôles policiers dans le but de prévenir toute transgression.
L’espace public urbain fabrique-t-il plus de violences sexuelles que l’espace public rural ?