«Je voyais des hommes venir ici tous les jours, je les entendais même parler, car on est juste derrière ma boutique.»
Quelques instants plus tôt, l’homme a reconnu sur photo Jean-Michel et Fabien Clain. «Le premier habitait par ici, l’autre, je le voyais juste passer. Le plus souvent ils partaient tard le soir». Il montre les photos des deux frères à un homme installé dans un fauteuil. Celui-ci se soulève de son siège, comme s’il avait vu un fantôme. «Oui, je me souviens d’eux, ils étaient souvent dans le quartier».
La ville a beau être sous le contrôle des forces démocratiques syriennes, l’homme semble terrorisé.
Plusieurs grands sacs plastiques blancs sont stockés dans un coin, au milieu des poubelles. À l’intérieur, nous retrouvons de nombreux documents de l’organisation terroriste, qui indiquent que ce bureau était destiné à gérer l’administration des combattants étrangers et de leurs familles.