Le projet de musée de l’histoire de la France et de l’Algérie est relancé

En 2020, Michael Delafosse ne s’était pas saisi du sujet pour sa campagne municipale. « Mais dans la seconde où le rapport Stora est sorti, confie ce professeur d’histoire-géographie, j’ai fait savoir que Montpellier était à nouveau prêt à accueillir le musée si l’Etat réalise l’investissement. »

Le financement, le nerf de la guerre
A l’Elysée, on confirme que « le projet est à l’étude », sans en dire davantage. Pourtant, les grandes manœuvres ont déjà été lancées. Début juin, une délégation de l’Elysée conduite par Cécile Renault, directrice du projet Mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, a visité trois sites vacants en centre-ville, la Citadelle ainsi que les écoles de chimie et de biologie. « On évalue les besoins du musée à 4 000-7 000 m2 », précise Michael Delafosse.