Le projet de musée de l’histoire de la France et de l’Algérie est relancé

Patatras, à peine élu maire, le socialiste dissident Philippe Saurel enterre le projet en 2014, préférant créer, en lieu et place, un centre d’art contemporain, le Mo. Co. Craignait-il de se trouver sous les feux croisés des pieds-noirs et de la communauté algérienne de la ville ? Les membres du conseil scientifique crient au gâchis financier et intellectuel et lancent une pétition. En vain.

La collection de 600 objets et quelque 5 000 documents constituée au fil des ans rejoint alors le MuCEM, à Marseille. Qui, depuis 2017, s’attache à les valoriser lors de séances intitulées « La voix des objets ». Chaque printemps, depuis 2017, des spécialistes racontent l’histoire de ces œuvres, devant un parterre réunissant entre 600 et 1 000 auditeurs sur trois soirées.